L’Indienne que je suis aime la liberté,
Que ce soit l’hiver, ou bien l’été;
Fille de la Terre et du Ciel,
Aimant le pur, le naturel,
fuyant l’artificiel.
J’aime mon lit qui est ma terre,
Je remercie les sources qui me désaltèrent
Aimant le ciel, ma très belle couverture
Qui distribue pluie, soleil à toutes les créatures.
Je vais chantant à la nuit brune,
La beauté du soleil, de la lune;
J’admire la fragile et fine beauté des fleurs,
Qu’en une délicate voltige, mes doigts effleurent.
Je connais le langage mystérieux des plantes,
Certaines soignent, guérissent, mais attention aux méchantes
Canyons, Vallées, et les grandes forêts profondes,
Voilà, mon beau, simple et naturel monde.
Là où le Peuple animal vit heureux,
A mon approche, il n’est jamais peureux;
Oui, je retourne parmi le peuple Indien !
Le peuple Sioux, qui est le mien !
Les grands canyons se dressaient toujours fièrement,
Vers, Tunhassila, le firmament
Un vent léger jouait avec mes franges,
Mes longs cheveux, avec elles faisaient des mélanges
J’étais arrivée sur un haut plateau
C’était un bel après-midi assez tôt
De là j’aperçus la fumée des Tipis
De cette hauteur ils semblaient si petits,
J’entendais à peine, le rythme des tambours,
La cadence joyeuse, de leurs bruits sourds.
Je buvais de nouveau l’eau vive et pure,
Qui serpentait et chantait en pleine nature.
Mes légers mocassins, souplement foulaient le sol,
Fièrement, mon ami l’aigle prenait son envol !
Je humais toutes ses odeurs fines de fleurs,
Mon cœur joyeux battait fortement de bonheur.
J’avais retrouvé la ais de mes ancêtres,
Dans cette vallée qui m’a vu naître